Chèr.es soutiens du Collectif Solid’HèresLe...

Chèr.es soutiens du Collectif Solid’Hères

Le résultat de SMH est marqué par une abstention record de 70%. Il interroge sur la dissonance entre toutes les réactions de terrain et un résultat qui conduit à élire le Maire de la 2eme ville de l’Isère avec 2800 voix.

Nous remercions les 1.199 habitant.es qui ont accepté de se déplacer pour soutenir notre programme. L’objectif du collectif Solid’Hères n’a pas été atteint. Les jeunes ne sont pas venus voter.

De fait l’électorat qui voulait défendre la « maison commune » s’est plus mobilisé que celui qui se proposait de faire gagner l’espérance . Cette démobilisation amoindrit la démocratie.

Notre collectif a rencontré un véritable accueil positif sur le terrain mais qui ne s’est pas transformé en participation électorale dans l’atmosphère ambiguë entourant les préconisations sur le Corona-virus. L’analyse des chiffres montre une perte légère des voix portées sur D. Queiros entre 2014 et 2020 (375 voix), un effondrement de la Droite qui perd les ¾ de ses voix, et une perte sèche de la moitié des voix escomptées pour notre collectif.

Il y a donc bien eu une mobilisation des seuls « impliqués » dans la vie de la majorité actuelle. Ajoutons l’utilisation abusive du logo du parti socialiste, voire de Génération.s (à laquelle nous avons mal répondu) mais qui a forcément « dupé » certains électeurs.

Il demeure que le résultat est indéniable et nous serons dans l’opposition pendant 6 ans, avec (seulement) 4 elu.es à la commune et un à la Metro.

La constitution du collectif a forcément été un long chemin parsemé d’embûches, et nos longs débats nous ont, surement, empêchés d’être vraiment efficaces en janvier mais ils ont forgé un collectif suffisamment solide pour être en capacité d’intégrer aussi , finalement dans un temps bref, des militant.es venu.es du parti socialiste. Je suis sûr que chacun gardera en mémoire les bons moments de vie collective que nous avons partagés dans nos réunions publiques, dans nos comités de campagne, pendant nos portes à portes ou présence dans les espaces publics.

Il demeure que la campagne a été longue, dynamique, inventive. Des talents se sont révélés, des amitiés et des liens entre plusieurs membres du collectif se sont forgées. Il faudra les faire perdurer.

J’ai été heureux d’avoir pu contribuer à affermir notre rassemblement et d’avoir été constamment soutenu par le Collectif, mais l’amertume causée par le résultat sera difficile à dissiper.

Les martinérois.es en paieront le tribu dans la MJC, sur Neyrpic, sur l’urbanisme, sur le climat et les castes continueront à prospérer.
Il faudra donc réactiver le combat citoyen, seule façon d’endiguer les conséquences du clientélisme triomphant., et faire battre le cœur de la ville

G. Oudjaoudi, 16 mars 2020